La vision des filles pour l’avenir (Journée Internationale 2024)

La vision des filles pour l’avenir (Journée Internationale 2024)

Message du Directeur régional de l’UNICEF pour la Journée internationale de la fille

11 octobre 2024

Ce 11 octobre marque la Journée internationale de la fille, célébrée chaque année depuis 2012 pour sensibiliser sur la double discrimination subie par les filles en raison de leur âge et de leur genre mais aussi promouvoir des mesures afin d’y mettre fin, tant à l’échelle mondiale qu’au niveau local. L’UNICEF étant l’un des principaux partenaires de cette Journée, a contribué à la définition du thème de cette année : la vision des filles pour l’avenir.

Ce thème visionnaire est opportun avec une emphase importante sur les échéances qui se profilent pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que pour la communauté internationale. Alors qu’il ne reste que six ans pour réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et quatre ans pour mettre en œuvre la Stratégie de l’Union Africaine pour l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes (qui met explicitement l’accent sur les filles), et dans un contexte de recul croissant de l’égalité des genres, il est urgent de lancer des campagnes de plaidoyer et des mesures coordonnées et harmonisées pour protéger et faire valoir les avancées si difficilement obtenues en matière de droits des filles.

En 2025, l’UNICEF présentera un nouveau Plan stratégique. Trente ans après l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, dont l’un des domaines critiques visait spécifiquement les filles, les acteurs mondiaux de l’égalité des genres évalueront les progrès accomplis et mettront en lumière les nouvelles priorités et les programmes inachevés. L’année 2025 marquera également le 20e anniversaire de l’entrée en vigueur du Protocole de Maputo, principal instrument de protection des droits humains consacré à l’égalité des genres et à l’autonomisation des femmes et des filles sur le continent.

Si ces grands événements occupent une place centrale dans notre travail normatif et de renforcement des systèmes en amont, ils ne sont pas forcément aussi significatifs pour les filles d’Afrique de l’Ouest et du Centre à moins qu’elles disposent des outils nécessaires pour mettre à profit ces engagements mondiaux et que leur vision pour l’avenir puisse influencer les interventions qui produisent des résultats.

Le Bureau de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre s’attache de plus en plus à écouter les filles de toute la région et à nouer des partenariats avec elles afin de mieux éclairer les pays sur les moyens de favoriser leur leadership et de combler les gaps concernant leurs droits. A notre très prochaine réunion d’équipe régionale nous écouterons leurs témoignages, mais aussi les retours de toutes les mobilisations nationales organisées à l’occasion de la Journée internationale de la fille, et nous publierons notre Approche intentionnelle axée sur les filles d’Afrique de l’Ouest et du Centre, l’objectif étant de définir des engagements clairs et assortis d’échéances afin de nous obliger à tenir nos promesses.

La vision des filles pour l’avenir restera un fil conducteur des engagements de notre leadership et de nos programmes. Nous adhérons résolument à l’idée que les engagements pris en faveur des adolescentes doivent impérativement être honorés.

Continuant à écouter les filles, à encourager leur esprit d’initiative et à contribuer à des changements systémiques essentiels, je vous encourage aussi à lire la récente publication de l’UNICEF In the Pursuit of Happiness, qui nous rappelle que, face à l’adversité, les filles d’Afrique de l’Ouest et du Centre gardent espoir en un avenir meilleur dans les dix pays de la région avec des données disponibles. Bien que le bien-être subjectif chez les filles de 15 à 19 ans y soit globalement plus faible que dans d’autres parties du monde, le rapport laisse aussi entrevoir des lueurs d’espoir inspirantes.

Ainsi, les filles qui vont à l’école déclarent systématiquement se sentir plus heureuses que celles qui ne sont pas scolarisées, ce qui témoigne du rôle essentiel de l’éducation dans la joie et l’épanouissement. Dans les pays les mieux classés en matière d’égalité des genres, plus de 80 % des filles font état d’un niveau global de satisfaction plus élevé. Ce contraste saisissant souligne l’importance de combattre les inégalités de genre pour améliorer le bonheur et le bien-être des filles.

Nous connaissons les accélérateurs et les facteurs de réussite pour faire de l’éducation et de l’égalité des genres une réalité pour toutes les filles, alors mettons-les en pratique avec assiduité en engageant des investissements substantiels. Nous savons quels sont les accélérateurs et les facteurs de réussite à mettre en œuvre pour faire de l’éducation et de l’égalité des genres une réalité pour toutes les filles, alors mettons-les en pratique avec détermination en déployant des efforts soutenus.

Les filles semblent par ailleurs avoir une vision prometteuse de l’avenir. Dans les 10 pays pour lesquels nous disposons de données, elles sont entre 77 % et 98 % à penser que leur vie va s’améliorer dans l’année à venir. C’est la définition même de l’espoir. Un espoir que le Bureau de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre se doit d’applaudir et de nourrir en encourageant le leadership des filles, en créant des liens entre les différents groupes de filles et en collaborant avec les filles en tant que partenaires dans la réalisation de leurs droits.

À l’heure actuelle, l’Afrique de l’Ouest et du Centre abrite 70 millions d’adolescentes. Les filles restent souvent sur la touche alors qu’elles sont énergiques et pleines d’espoir. Nous devons donc redoubler d’efforts pour leur donner les moyens et la chance de nous entraîner dans l’avenir dont elles rêvent. Lorsque les filles concrétisent leurs aspirations, cela contribue à la réalisation des objectifs de l’humanité tout entière.

70 millions de filles.

70 millions de filles qui apprennent et dirigent, recherchant sécurité, protection, santé et joie.

70 millions de filles partenaires et de voix pour le changement.

70 millions de raison d’espoir. 70 millions de raisons pour ne jamais laisser tomber.

Cotonou, le Bénin accueille, ce 17 avril 2024, la Conférence des Partenaires

Cotonou, le Bénin accueille, ce 17 avril 2024, la Conférence des Partenaires

Cotonou, le #Bénin accueille, ce 17 avril 2024, la Conférence des Partenaires. 

Un événement de haut niveau pour la couverture sanitaire universelle pour toutes les mères, les nouveau-nés, les jeunes et les adolescents et la résilience des systèmes de santé. Nous vous invitons à suivre l’événement via la page Facebook du Fonds Français Muskoka facebook.com/ffmuskoka et à vous joindre à nous pour faire progresser la santé pour tous.

Atelier régional du Fonds Français Muskoka à Abidjan du 4 au 8 mars

Atelier régional du Fonds Français Muskoka à Abidjan du 4 au 8 mars

A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Enfance, et en prévision de la CAN, l’UNICEF Cote d’Ivoire a organisé plusieurs tournois avec les enfants à travers la campagne ‘’Mon nom est personne’’.

La campagne ‘’Mon nom est personne / No NAME » vise à promouvoir le droit fondamental à une existence légale, considéré comme la base de la dignité humaine et de l’accès aux droits et services essentiels tels que la santé, l’éducation et la protection contre l’abus et l’exploitation.

Journée Mondiale de l’Enfance : campagne ‘’Mon nom est personne’’

Journée Mondiale de l’Enfance : campagne ‘’Mon nom est personne’’

A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Enfance, et en prévision de la CAN, l’UNICEF Cote d’Ivoire a organisé plusieurs tournois avec les enfants à travers la campagne ‘’Mon nom est personne’’.

La campagne ‘’Mon nom est personne / No NAME » vise à promouvoir le droit fondamental à une existence légale, considéré comme la base de la dignité humaine et de l’accès aux droits et services essentiels tels que la santé, l’éducation et la protection contre l’abus et l’exploitation.

Les formations sanitaires de Koko et Belleville dotées d’unités de soins mère kangourou

Les formations sanitaires de Koko et Belleville dotées d’unités de soins mère kangourou

Les unités de soins mère kangourou des formations sanitaires de Koko et Belleville de la commune de Bouaké ont été inaugurées le 27 octobre 2023, en présence des autorités municipales et sanitaires de la capitale de la région de Gbêkê. Ces unités représentent à ce jour les 14e et 15e du genre en Côte d’Ivoire.

Dr Virginie Kouakou, représentant Jean-François Basse, Représentant résident de l’Unicef en Côte d’Ivoire, a fait l’amer constat que bien qu’en Côte d’Ivoire la mortalité des enfants en général ait connu une nette réduction, celle des nouveau-nés de 0 à 28 jours n’a atteint qu’une faible diminution chutant de 33 décès pour 1000 naissances vivantes à 30 décès pour 1000 naissances vivantes.

« Les unités de Koko et Belleville qui seront inaugurées ce jour sont équipées entièrement par l’Unicef, grâce au fonds français Muskoka »

Participez au Hackathon dédié aux VBG

Participez au Hackathon dédié aux VBG

ONU Femmes et UNFPA (bureaux régionaux pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre) lancent dans le cadre du Fonds français Muskoka un ‘’hackathon’’ pour lutter contre les violences faites aux filles et aux femmes en Afrique de l’Ouest et Centrale.

La violence à l’égard des femmes et des filles reste extrêmement élevée en Afrique de l’Ouest et du Centre. Les femmes et les filles sont les « cibles numéro un » de toutes formes de violence en ligne.

Voulez-vous mettre fin aux violences en ligne à l’égard des femmes et des filles ?

Voulez-vous protéger les filles et les femmes contre toutes les formes de violences grâce au digital ?

Vous avez des idées ? Des solutions ?

Ce #HACKATHONSTOPVBG est pour vous !

Postuler avant le 17 novembre 2023  !

Reportage réalisé au Tchad par VOA sur les appuis du Fonds Français Muskoka

Reportage réalisé au Tchad par VOA sur les appuis du Fonds Français Muskoka

Le Tchad fait face a un défi sécuritaire à relever qui impacte la santé néonatale.

A travers l’Unicef, la province du Kanem située dans le nord-ouest à plus de 300 Km de N’Djamena, est la seule province à bénéficier du Fonds Français MUSKOKA, un fonds destiné à renforcer les capacités des agents afin de réduire le taux de mortalité néonatale et infantile depuis 2017.

André Kodmadjingar a séjourné à Mao, chef-lieu de la province du Kanem, où il a visité la maternité de l’hôpital régional de Mao.

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« Les efforts doivent être accélérés et intensifiés »

« Les efforts doivent être accélérés et intensifiés »

Le 19 juillet, lors de la 17ème réunion de la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, celle-ci a auditionné Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux. L’objectif de cette audition était de présenter un état des lieux et de donner des perspectives concernant l’évolution de l’aide publique au développement de la France, « en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la progression des droits des femmes dans le monde ».

A cette occasion, Chrysoula Zacharopoulou a rappelé que, lors du Forum Génération Egalité, la France s’est engagée à consacrer 400 millions d’euros entre 2021 et 2025 pour « promouvoir l’éducation à la sexualité, ainsi que l’accès à la contraception et à un avortement sûr et légal ». « Une priorité nationale » affirme-t-elle, qui se concrétise par un engagement au niveau européen mais aussi international notamment dans le cadre des Nations unies.

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