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De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Iba Faye

 

L’Afrique doit prendre en main le problème de son taux de fécondité, le plus élevé du monde, estimé à 4,6 enfants par femme, soutient la Fédération internationale pour la planification familiale-Région Afrique (IPPFAR) dans un communiqué .

Selon le texte, qui cite le rapport sur l’état des femmes africaines (SoAW 2018), publié en juillet dernier, une femme sur trois utilise une contraception moderne et environ une femme mariée sur cinq a un besoin non satisfait en matière de contraception.
Plusieurs organisations de la société civile rwandaise, des responsables politiques, des scientifiques, des chercheurs, des décideurs, des avocats et des jeunes prennent part à la 5-ème Conférence internationale sur la planification familiale (CIPF), qui se tient à Kigali du 12 au 15 novembre.
Cette rencontre permettra à ces différents acteurs de diffuser et d’échanger des connaissances sur la planification familiale, mais aussi de célébrer leurs succès et définir le fait que, d’ici 2020, 120 millions de femmes auront accès à une planification familiale volontaire de qualité.

Pour l’IPPFAR, ces statistiques indiquent que l’Afrique doit faire face à la crise des besoins non satisfaits en matière de contraception.

La fédération souligne que la planification familiale est au cœur de l’autonomisation des femmes et de l’égalité des sexes. En plus de sauver des vies, fait-elle remarquer, elle est un facteur clé de la réduction de la pauvreté.

Le directeur régional de l’IPPFAR, Lucien Kouakou, rappelle à ce sujet qu’il y a des décennies, la planification familiale était un sujet étouffé. « Mais aujourd’hui, note-t-il, nous pouvons parler ouvertement des avantages de la contraception. »
« Nous avons franchi de nombreuses étapes pour formuler et mettre en œuvre des politiques nationales et régionales relatives à la contraception, ce qui montre que l’Afrique est préoccupée par sa santé et son développement », selon le directeur régional d’IPPFAR.
Au plus fort de la conférence, a-t-il déclaré, l’IPPFAR organisera une cérémonie de remise de prix aux journalistes de toute l’Afrique ayant présenté un travail jugé exceptionnel dans un reportage d’histoires sur la santé et les droits sexuels et reproductifs.
« Nous apprécions continuellement le rôle que jouent les médias dans la promotion de la réalisation d’objectifs régionaux tels que les objectifs du Millénaire pour le développement et l’Agenda 2063 de l’UA », conclut le communiqué.

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