Par Dr Babatunde Osotimehin et Dr Chris Elias pour Jeune Afrique

Il y a deux mois, les dirigeants de la planète se sont réunis à l’Organisation des Nations unies et y ont adopté une série d’objectifs ambitieux qui ont le potentiel de faire avancer la santé et les progrès humains plus rapidement que jamais auparavant.

Il nous faut maintenant nous atteler à la tâche ardue de traduire ces objectifs de développement durable en actions. Les droits et le bien-être des femmes et des jeunes filles, qui seront l’une des forces motrices de cet élan mondial, doivent être notre priorité.

S’assurer que chaque femme dispose des informations et des services lui permettant de décider quand avoir des enfants, et combien, est une première étape cruciale. Nous avons pu observer par nous-mêmes les progrès énormes réalisés pour les femmes, les familles et les collectivités, lorsqu’il existe un accès équitable à la planification familiale volontaire et à la contraception, et les effets dévastateurs lorsque ce n’est pas le cas.

Les bienfaits de la planification familiale s’étendent bien au-delà de la sphère individuelle. L’accès à une gamme complète d’options contraceptives réduira considérablement les mortalités maternelle et infantile et améliorera la santé globale des familles. Permettre aux jeunes femmes de décider si, et quand, elles veulent fonder une famille leur offre plusieurs possibilités : rester à l’école, rejoindre la population active ou poursuivre d’autres rêves. Ce cercle vertueux qui commence par l’autonomisation d’une seule femme peut extirper des communautés entières de la pauvreté. Il existe des preuves incontestables que l’augmentation du nombre de femmes en bonne santé, instruites et actives, stimulera le bien-être économique des pays francophones d’Afrique de l’Ouest. Ce changement ne se produira que si les pays couplent leurs politiques sociales et économiques avec des programmes de planification familiale volontaire.

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