48 millions d’enfants sauvés en quinze ans : un signe d’espoir pour Angélique Kidjo

Ces quinze dernières années, la baisse de la mortalité infantile a permis de sauver la vie de 48 millions d’enfants de moins de cinq ans. Il convient de s’arrêter et de réfléchir à la véritable portée de cette statistique : 48 millions de vies, ce sont autant de filles et de garçons qui font la joie de leurs parents et de leur famille, emplissant le monde d’amour et de rires. Ces progrès ont également épargné à des millions de parents les larmes et l’immense chagrin de perdre un enfant, tout en renforçant la cohésion des familles, des communautés et du tissu social.

C’est sur mon continent, l’Afrique, que l’on a enregistré les diminutions de la mortalité infantile les plus spectaculaires, notamment en Afrique subsaharienne, où entre 2000 et 2015, 21 pays ont inversé la tendance à l’augmentation de la mortalité ou au minimum multiplié par trois leur rythme de progression comparativement aux années 1990.

Visites prénatales

Comment s’expliquent ces progrès remarquables ? Nous avons déjà quelques indices : des interventions simples ont contribué à faire reculer la mortalité au cours des premiers jours de vie. Les visites prénatales et la présence de personnel médical qualifié pendant les accouchements jouent un rôle essentiel pour le bon déroulement de la grossesse, de la naissance et pour la survie des nouveau-nés. L’allaitement maternel, dont les bienfaits ont été démontrés par de nombreuses études, permet de faire baisser l’incidence des cas de diarrhée et de pneumonie, un autre facteur essentiel. Les visites de contrôle postnatales pour les nourrissons et les mères qui ont récemment accouché figurent parmi les moyens les plus efficaces de remédier rapidement aux complications.

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