L’histoire de

marie-anne

Dakar,  Sénégal

« J’enseigne à l’Ecole nationale du développement sanitaire et social à Dakar depuis 13 ans »

« Nous sommes confrontés à deux problèmes majeurs. D’une part la qualité de la formation car de nombreuses écoles privées ne s’alignent pas aux normes de la formation. D’autre part, les sages-femmes formées ne sont pas embauchées que ce soit par la fonction publique ou des institutions privées. Au niveau de la politique nationale, le budget ne permet pas l’embauche des sages-femmes.

Nous faisons face à un paradoxe total avec des structures sans sage femmes. Et des sages-femmes sans travail.

Pour changer il faudrait que le gouvernement ait une politique pour recruter les sages-femmes et les fixer sur place. Pour les zones desservies, il faut arriver à un système de fidélisation pécuniaire avec une indemnité d’éloignement. 

Conditions réunies signifient : formation de qualité, plateau technique complet, prise en compte des facteurs socio-culturels Dans certaines zones, une femme n’a pas les moyens d’aller se faire soigner, elle reste à la maison car on ne veut pas que sa grossesse soit découverte, elle ne peut pas aller à la PF car elle serait associée à une vie de vagabondage…ce sont des facteurs très importants pour la prise en charge des femmes et la réduction de la mortalité.. »

©Sophie Garcia / UNICEF

 

ACCÈS À UN PERSONNEL DE SANTÉ QUALIFIÉ

Améliorer l’accès à du personnel obstétrical compétent constitue un des points forts du Fonds Français Muskoka. Plus de 30 000 personnels de santé (médecins, infirmiers, sages-femmes, ASC), ont reçu un appui, grâce à l’action des agences.

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