La mortalité maternelle demeure préoccupante à travers le monde et surtout en Afrique subsaharienne. Au Sénégal, le ratio de la mortalité maternelle est passé en 2015 à 315 décès pour 100 000 naissances vivantes. Tous les jours, 4 à 5 femmes meurent de complications liées à la grossesse et à l’accouchement malgré les efforts déployés.
Le pays a fait beaucoup d’efforts, comparé à d’autres qui sont encore à 1000 décès pour 100 mille naissances vivantes au niveau de la mortalité maternelle.
La ministre de la santé Awa Marie coll Seck, présidant une conférence nationale sur la surveillance des décès maternels et riposte, a salué les efforts du Sénégal relevant que ces résultats résultent de la combinaison de plusieurs facteurs interpellant le système de santé, relativement au taux de couverture en infrastructures, en personnel mais également les divers aspects de la société.
Selon elle, un bond qualitatif a été fait en matière de planification familiale avec un taux de couverture qui est passé de 10% en 2010 à 21% en 2016. Elle a rappelé que les pays se sont fixés une nouvelle cible dans l’objectif de développement durable qui est de faire passer le nombre de décès en dessous de 70 pour 100 000 naissances vivantes.