A quelques jours de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme prévue le 25 avril prochain, le Ministère de la santé en collaboration avec le projet ‘’Stop palu’’ a animé une conférence de presse dans la salle Mohamed Koula Diallo de la maison de la presse, ce vendredi 21 avril 2017.
« Le paludisme représente la première cause de consultations dans nos structures sanitaires : 35%. En 2012, on avait des chiffres douloureux : Boké avait 24% de taux de prévalence, Mamou 47% ; Labé 38% ; Kankan 50% ; N’zérékoré 59% et un pic à Faranah de 66%. La moyenne nationale de prévalence du paludisme est de 44%.
La bonne nouvelle est que le taux a baissé. C’est avec grande joie que je vous dis en 2017, la prévalence nationale est passée de 44% à 15%. » A indiqué le ministre de la santé Dr. Abdourahamane Diallo.
Poursuivant sa communication le Ministre de la santé souligne que ce résultat est le fruit d’un travail acharné du gouvernement et de ses partenaires techniques et financiers: « La prévalence nationale est passée de 44% en 2012 à 15% en 2016. Un travail vraiment considérable pour qui connait comment ces indicateurs sont suivis et comment ils changent avec le temps.
Ce changement est dû à un certain nombre d’interventions combinées ; des interventions au niveau stratégique et des interventions au niveau opérationnel » a-t-il souligné.
Il a poursuivi en expliquant que : « Au niveau stratégique, le gouvernement a fait de la lutte contre la maladie une priorité; le Programme national de lutte contre le paludisme a été renforcé par un personnel qualifié et des moyens logistiques. En plus on a pu compter sur l’engagement de différents partenaires.
Au niveau opérationnel, il y a le passage à l’échelle pour l’utilisation des tests de diagnostic rapide. Ce qui a permis un meilleur diagnostic et qui a abouti à une prise en charge plus précoce des cas de paludisme. Enfin la gratuité du traitement sur toute l’entendue du territoire a aussi contribué à l’amélioration des indicateurs.»
Par ailleurs, le ministre a annoncé des perspectives à atteindre dans les prochaines années : « Nous envisageons de continuer sur cette lancée. Nous pensons pouvoir améliorer d’avantage les chiffres pour réduire encore la prévalence à 50% en 2022, et assurer une prise en charge correcte à un taux de 90% des cas de paludisme. »
Bhoye Barry pour guinee7.com