Le Fonds Français Muskoka présente une série de témoignages faite avec des femmes ayant subi des violences psychologiques

Elles s’appellent Adama, Aissatou, Néné, ou encore Mariama, elles ont entre 19 et 56 ans et elles ont toutes en commun un passé douloureux marqué de violences ‘’invisibles’’. Ces violences qui frappent les âmes, sont encore taboues, passées sous silence ou tout juste considérées comme inexistantes.

Ces femmes victimes de violences psychologiques tentent de se réapproprier leur vie en se construisant une autonomie financière grâce au CEDAF (Centre Départemental d’Assistance et de Formation pour la Femme) de Kolda, une ville située en haute Casamance dans le sud Sénégal.

Le centre soutenu par ONU Femmes dans le cadre du Fonds Français Muskoka accompagne les femmes de manière holistique afin qu’elles puissent devenir des actrices de développement. Elles sont encadrées par une équipe pluridisciplinaire qui œuvre à la promotion de leurs droits à travers ‘’l’accompagnement, l’appui-conseil, l’élaboration de projets, la formation’’.

Pouvoir répondre à ses besoins et à ceux de ses enfants est une nécessité absolue pour que ces femmes et filles puissent sortir du cercle de la violence. L’autonomie financière permet aux victimes de violences de retrouver une estime de soi, de reprendre confiance en elles et surtout accompagne leur réinsertion sociale et sociétale.

Adama, Aissatou, Néné, Mariama racontent, parfois à travers la voix de la coordinatrice du CEDAF, Mme Faye, leurs parcours de vie complexes, difficiles, courageux et un espoir retrouvé grâce à ONU Femmes

©FFMuskoka/V.Tremeau