Les travaux de la rencontre régionale sur la santé des femmes, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents en Afrique de l’Ouest et du Centre, tenus à Cotonou ont pris fin le mercredi 8 mai 2019. Ils entrent dans le cadre de la réduction du taux de la mortalité maternelle et infantile des deux régions du continent africain.
« Selon des résultats obtenus, nous sommes passés de 1040 femmes qui perdent la vie pour chaque 100.000 naissances vivantes à 679 pour le continent », a déclaré Mabingué N’gom, directeur régional du Fonds des Nations-Unies pour la population (Unfpa). En effet, la qualité des échanges de cette rencontre portant sur des réponses à un appel en urgence à l’action pour l’amélioration de la santé des mères, des nouveau-nés, des enfants, des adolescents et des jeunes a été satisfaisante tant au niveau des organisateurs qu’au niveau des participants. « Je suis d’abord très ému par la forte participation des jeunes venus des 8 pays du Fonds français de Muskoka ».
De plus, nous repartons d’ici chacun conscient, que nous avons fait beaucoup de progrès, car nous sommes passés de 1040 femmes qui perdent la vie pour chaque 100.000 naissances vivantes à 679 femmes pour le continent», s’est réjoui Mabingué N’gom. Selon ce dernier, l’objectif de ce fonds français en Afrique de l’Oust et du Centre est de faire en sorte que le taux de mortalité maternelle et infantile soit 0%. Selon Ahissou Robert Franck Zannou, directeur de la Santé de la Mère et de l’Enfant (Dsme) et représentant du ministre de la Santé, les intérêts portés au terme de la qualité des interventions ont été à la hauteur des attentes tant au niveau des présentations que des panels. « Le Bénin prend l’engagement au nom de ses pairs de faire en sorte que le fonds de la 2ème phase contribue à l’amélioration des indicateurs de santé en général et en particulier à ceux de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents en Afrique de l’Ouest et du Centre », a-t-il promis.