La situation sanitaire s’améliore sur le continent, avec la réduction des décès liés à la pneumonie, au VIH et aux maladies diarrhéiques. C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié le 29 août. Mais des investissements plus importants dans les structures de santé sont nécessaires.
Ce qui rend les Africains malades est en train de changer. Même si les principales causes de décès sont encore la pneumonie, le VIH et les maladies diarrhéiques, les maladies chroniques telles que les maladies cardiaques et le cancer font maintenant plus de victimes. Les États se sont systématiquement concentrés sur la prévention et le traitement de ces trois maladies, souvent dans le cadre de programmes spécialisés. Conséquence : une baisse importante du nombre de décès, souligne l’OMS.
Les pays ont du mal à fournir les services essentiels à deux groupes d’âge : les adolescents et les personnes âgées. Avec le vieillissement de la population en Afrique, les personnes âgées ont besoin de soins spécifiques. Toutefois, près d’un tiers des personnes interrogées dans le cadre du rapport ont souligné l’absence de services pour les personnes âgées dans leur pays.
Des investissements plus importants dans le personnel de santé et les hôpitaux sont nécessaires pour accroître l’accès à la santé en Afrique, car, en moyenne, il n’y a que 2 médecins et 15,5 lits d’hôpital pour 10 000 personnes.