La mort d’une mère et de son bébé à Louga, le 7 avril 2022, a entraîné de nombreux témoignages de mauvais traitements dans les hôpitaux.

Négligences, brimades, tapes, gifles, mots et gestes brutaux : mettre un enfant au monde se fait encore trop souvent dans la violence au Sénégal. Si, au lendemain de la mort d’Astou Sokhna, une mère de 34 ans, à l’hôpital public de Louga (nord-ouest) le 7 avril 2022, les victimes ont été nombreuses à témoigner sur les réseaux sociaux, peu osent en parler publiquement et aucune n’a porté plainte pour de tels actes. Suite à ce drame, pour la première fois, trois sages-femmes ont été condamnées à six mois de prison avec sursis pour « non-assistance à personne en danger ». Mais aujourd’hui, ces cas sont encore identifiés comme de simples « négligences médicales » et le terme de « violences gynécologiques et obstétricales » n’est toujours pas utilisé par les pouvoirs publics.

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Le Monde Afrique.

Cet article a été réalisé en partenariat avec le Fonds français Muskoka.

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