par admin | 22 décembre 2015 | Child mortality, Fonds Français Muskoka, Maternal deaths, Mortalité infantile, Santé, UNFPA, UNICEF
Le Fonds Français Muskoka (FFM) est un engagement de la France en faveur de la santé des femmes et des enfants, et de la promotion des droits sexuels et reproductifs.
Il a pour but d’accélérer la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile et d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) 4 et 5. Il a été créé suite au sommet du G8, à Muskoka, au Canada, en 2010.
A rappeler que la France a investi 500 millions d’Euros sur cinq ans, dont 95 millions servant à soutenir le travail conjoint de quatre agences des Nations Unies. Autour d’un plan commun d’analyse et d’interventions, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Unicef, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), et ONU Femmes collaborent pour renforcer les systèmes de santé dans 10 pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre, dans le cadre du mécanisme d’Harmonisation pour la Santé en Afrique.
Pour ce qui concerne le Mali, M. Nestor Azandegbe, président du Comité Technique du Fonds Français Muskoka a déploré les taux de décès maternel et infantile encore bien trop élevés. 550 décès de mamans pour 100 000 naissances et 1 enfant sur 9 qui meurt chaque année avant ses 5 ans. Le Fonds Français Muskoka est utilisé pour des actions liées à la santé néonatale et infantile, la santé maternelle et au planning familial. A travers le Fonds Français Muskoka, des solutions simples, innovantes et efficaces existent pour éviter les décès de mamans et d’enfants. En 2014, concrètement, le FFM a contribué à la formation d’agents de santé communautaire. 1886 relais communautaires et agents ont été formés dans 22 districts sanitaires aux approches participatives. 24 encadreurs des écoles de santé ont été formés sur la Planification Familiale et 120 prestataires sur l’audit des décès maternels et néonatals.
Par ailleurs, 30 nouveaux sites PTME (Prévention de la transmission VIH de la mère à l’enfant) ont été mis en place (Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti).
David Sadoulet, chef du service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Mali, a confirmé que les efforts concertés des quatre agences pour le renforcement des systèmes de santé au cours des trois dernières années permettent de dresser un bilan positif. Les efforts conjugués de la France et des partenaires au développement ont permis une réduction significative de la mortalité maternelle et infantile dans les 11 pays ciblés.
par admin | 9 décembre 2015 | Afrique, Child mortality, Mortalité infantile, muskoka, Santé, Sénégal, UNFPA, UNICEF
Des consultants de l’Unfpa, de l’Oms, de l’Onu-femmes et de l’Unicef ont effectué lundi dernier, une visite dans les districts sanitaires de Keur Massar, de Popenguine et de Guédiawaye pour apprécier l’impact des programmes sur la santé de la reproduction financés par les Fonds Muskoka. En réalité, les populations disposent de meilleures conditions de soins dans ces zones.
La réalisation de structures sanitaires à Keur Massar, Popenguine et Guédiawaye pour lutter contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile augure de lendemains meilleurs dans ces villes. Les représentants du Fonds des Nations-Unies pour les populations (Unfpa), de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), de l’Onu-femmes et de l’Unicef, accompagnés du ministère de la Santé et de l’action sociale, ont pu se rendre compte du niveau de réalisation et l’impact des programmes financés par les Fonds français Muskoka.
D’une valeur de 95 millions d’Euro, ils ont permis à l’Unicef de financer la réalisation et l’équipement de 15 coins du nouveau-né dans des salles d’accouchement ainsi que la formation de 55 sages-femmes au Sénégal. C’est dans ce cadre que le district sanitaire de Keur Massar a bénéficié d’un coin du nouveau-né et 8 prestataires formés aux soins obstétricaux indispensables pour tenir ces coins et sur la réanimation et le maintien de la température du nouveau-né. Ceci a permis une réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile dans cette commune de la banlieue dakaroise qui compte plus 500 mille habitants. «Il y avait plus de mortalité maternelle avant l’installation de ces coins», a apprécié le médecin-chef Bouna Ndiaye. Il admet, par contre, que la contrainte majeure est la mobilité du personnel qualifié.
A Popenguine, la délégation a d’abord visité la case de santé de Kinianbour II où elle a rencontré des comités des mamans, les Badiénu-Gox et les relais religieux. Grâce à une subvention de 50 mille francs Cfa de l’Unfpa, la case de Kinianbour II dispose d’une caisse de solidarité pour faciliter l’accès des femmes aux soins de santé. «Les femmes y prennent des crédits en cas d’urgence pour les évacuer et rembourser sans intérêt», explique Astou Ndour, la responsable de cette structure. «Les femmes se cotisent et mènent des activités génératrices de revenus pour renforcer les fonds de la caisse de cette case communautaire», ajoute-t-elle.
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par admin | 19 novembre 2015 | Afrique, Child mortality, Dakar, Mortalité infantile, Sage Femme, Santé, UNICEF
Contre la mortalité maternelle et infantile : le Fonds Français Muskoka sur le terrain des réalisations
Dakar, 17 nov (APS) – Une délégation du Fonds français Muskoka, des représentants d’agences des Nations Unies et du ministère de la Santé et de l’Action sociale ont visité des structures sanitaires à Dakar et Thiès pour ‘’retracer’’ les réalisations dans le cadre de la réduction de la mortalité maternelle néonatale et infantile.
Ces responsables se sont rendus lundi au Centre de santé de Keur Massar (Banlieue Dakar), à l’Etablissement publique de santé Roi Baudouin de Guédiawaye et au Centre de Santé de Popenguine (région de Thiès).
Le Fonds français Muskoka (FFM) créé au Sommet G8 de 2010 à Muskoka au Canada est un investissement de 95 millions d’Euros sur 5 ans pour soutenir le travail conjoint de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de l’UNICEF, du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et ONU Femmes pour accélérer la lutte contre la mortalité maternelle et infantile.
Au Centre de santé du District sanitaire de Keur Massar qui a bénéficié de l’appui de l’UNICEF à travers le Fonds Muskoka, la contribution a permis d’équiper les salles d’accouchement en coin du nouveau né et à former le personnel sur la stratégie des soins essentiels du nouveau né.
Dans la présentation de la structure, le médecin Chef Dr Bouna Ndiaye a précisé que sur les 55 sages-femmes que compte le District sanitaire, 18 ont reçu une formation en soins essentiels pour tenir les coins du nouveau nés.
Le coin du nouveau né est constitué d’une table de réanimation, d’un ballon de ventilation, d’embut avec masque, d’un aspirateur de mucosités et de sondes d’aspiration. Ce dispositif permet de prendre en charge certaines formes de complications respiratoires à la naissance ou de faire une réanimation rapide. ‘’Il y avait plus de décès de nouveau-nés avant l’installation de ces coins en 2014’’, a dit Dr Ndiaye.
En effet, le rapport de l’enquête en Soins obstétricaux et néonataux d’urgence (SONU) a révélé un taux de mortalité néonatale précoce autour de 20/1000 au niveau des structures de santé lié essentiellement à un déficit de l’une des fonctions d’urgence de base, à savoir la réanimation du nouveau né.
Dr Ndiaye a ainsi rappelé qu’en réponse à cette situation, le ministère de la Santé a développé avec l’appui de ses partenaires comme UNICEF à travers une politique de formation des prestataires, les soins essentiels du nouveau né. Il s’agit de l’examen du nouveau né, les soins immédiats et les soins du post – partum (jusqu’à la sixième semaine après la naissance).
Après un tour des salles de consultations prénatale et postnatale, de la salle d’accouchement et des salles de réveil, la délégation a fait cap sur Popenguine (50 Km de Dakar). La Case de Santé de Kignabou 2 dans le District de sanitaire de Popenguine a été ainsi la deuxième étape de la visite pour partager avec la délégation l’expérience des comités mamans et des caisses de solidarité mises en place par la communauté pour faciliter l’évacuation des femmes en couches en cas d’urgence.
Sur ce site, le Fonds des Nations Unies pour la population finance par une somme forfaitaire de 50 000 francs Cfa les caisses de solidarité pour faciliter l’accès des femmes aux soins.
Les femmes de la communauté constituées en comités de mamans cotisent pour renforcer ce financement afin de payer à chaque fois que de besoins les services dans les structures de santé pour l’accès aux soins maternels et néonataux.
Avec le médecin Chef du District, Dr Youssouf Tine, le coin adolescents et jeunes installé dans le Centre de santé de Popenguine s’emploie à ’’promouvoir l’éducation sexuelle complète pour une meilleure prise en charge de leur santé sexuelle et reproductive’’. Le plateau technique de la maternité a permis d’avoir un taux d’accouchement de 95% par personnel qualifié en 2014, selon le médecin Chef.
La délégation a terminé sa tournée par l’Etablissement public de Santé Roi Baudouin de Guédiawaye (banlieue de Dakar) où elle a visité le Poste de transfusion sanguine financé par le Fonds en 2013 et exécuté par l’Organisation mondiale de la Santé.
par admin | 29 octobre 2015 | Afrique, Child mortality, Mortalité infantile, muskoka, Sage Femme
FASFAF : 1ER CONGRÈS DE LA FÉDÉRATION DE SAGES-FEMMES D’AFRIQUE FRANCOPHONE A BAMAKO
La FASFAF tiendra son 1er congrès du 27 au 29 octobre 2015 au Centre International de Conférence de Bamako (Mali) et regroupera 15 pays à savoir, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Gabon, la Guinée, la Côte d’ivoire, la Mauritanie, le Niger, le Mali, le Congo, la République Démocratique du Congo, La République Centrafricaine, le Tchad, le Togo, le Sénégal.
Le thème principal est : « rôle de la sage-femme dans la réduction de la mortalité maternelle néonatale et infantile. Quels défis pour les systèmes de santé en Afrique? »
La Fédération des associations de sages-femmes d’Afrique francophone est née de la volonté des sages-femmes d’Afrique francophone de se regrouper en fédération pour mieux jouer leur rôle dans la santé maternelle néonatale et infantile. En effet, depuis 1997 a été créée à Ouagadougou au Burkina Faso la fédération des associations de sages-femmes d’Afrique du centre et de l’ouest (FASFACO).
Pour des impératifs linguistiques, il a été créé à Dakar en juillet 2013, la Fédération des Associations de sages-femmes d’Afrique Francophone (FASFAF) dont la présidence et le secrétariat général sont actuellement assurés par le Mali pour une durée de trois. La Fédération compte 15 pays à savoir, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Gabon, la Guinée, la Côte d’ivoire, la Mauritanie, le Niger, le Mali, le Congo, la République Démocratique du Congo, La République Centrafricaine, le Tchad, le Togo, le Sénégal.
Il ressort du rapport mondial sur la pratique de la sage-femme dans 73 pays, que plus de 92% des décès maternels, des décès des nouveaux nés et des mortinaissances surviennent dans ces 73 pays. Aussi, seuls 04 de ces 73 pays disposent de personnels compétents dans la pratique de sage-femme qui sont à mesure de répondre au besoin universel des 46 interventions essentielles de santé sexuelle, reproductive, maternelle et néonatale. Il faut noter qu’aucun des pays membres de la FASFAF ne fait parti de ces 04 pays.
Aussi, plusieurs études et rapports s’accordent sur le fait que la qualité des soins et les compétences des prestataires peuvent être améliorées à travers la formation des sages-femmes, la réglementation de leurs activités et l’implication des associations professionnelles. Plusieurs tentatives d’amélioration de la qualité de la pratique de la sage-femme ont été mises en œuvre dans les pays ou dans l’espace des pays.
On peut citer entre autres, l’harmonisation des curricula de formation des infirmiers et sages-femmes de l’espace CEDEAO, le relèvement du niveau de recrutement au BAC, la réouverturella création des écoles de sages-femmes dans certains pays (Cameroun et Tchad). Compte tenu de la nécessité de mise à niveau des sages femmes et du manque de cadre de concertation sous régionale de cette couche socioprofessionnelle, la FASFAF regroupant 15 pays francophones d’Afrique, a décidé d’organiser son 1er congrès en octobre 2015 au Mali.
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par admin | 21 octobre 2015 | Afrique, Angélique Kidjo, Child mortality, Grossesse précoce, Mortalité infantile, muskoka, Santé
48 millions d’enfants sauvés en quinze ans : un signe d’espoir pour Angélique Kidjo
Ces quinze dernières années, la baisse de la mortalité infantile a permis de sauver la vie de 48 millions d’enfants de moins de cinq ans. Il convient de s’arrêter et de réfléchir à la véritable portée de cette statistique : 48 millions de vies, ce sont autant de filles et de garçons qui font la joie de leurs parents et de leur famille, emplissant le monde d’amour et de rires. Ces progrès ont également épargné à des millions de parents les larmes et l’immense chagrin de perdre un enfant, tout en renforçant la cohésion des familles, des communautés et du tissu social.
C’est sur mon continent, l’Afrique, que l’on a enregistré les diminutions de la mortalité infantile les plus spectaculaires, notamment en Afrique subsaharienne, où entre 2000 et 2015, 21 pays ont inversé la tendance à l’augmentation de la mortalité ou au minimum multiplié par trois leur rythme de progression comparativement aux années 1990.
Visites prénatales
Comment s’expliquent ces progrès remarquables ? Nous avons déjà quelques indices : des interventions simples ont contribué à faire reculer la mortalité au cours des premiers jours de vie. Les visites prénatales et la présence de personnel médical qualifié pendant les accouchements jouent un rôle essentiel pour le bon déroulement de la grossesse, de la naissance et pour la survie des nouveau-nés. L’allaitement maternel, dont les bienfaits ont été démontrés par de nombreuses études, permet de faire baisser l’incidence des cas de diarrhée et de pneumonie, un autre facteur essentiel. Les visites de contrôle postnatales pour les nourrissons et les mères qui ont récemment accouché figurent parmi les moyens les plus efficaces de remédier rapidement aux complications.
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par admin | 20 octobre 2015 | Afrique, Child mortality, Femmes, Mortalité infantile, muskoka, Santé
Global Maternal Newborn : Conférence Mondiale à Mexico du 18 au 21 Octobre 2015
Un millier de délégués sont réunis à Mexico pour discuter de stratégies pour atteindre chaque mère et chaque nouveau-né avec des soins de santé de haute qualité. Comment devrions-nous aller de l’avant vers l’intégration, l’équité et la qualité ?
FAITS MARQUANTS
- En 2014, environ 36 millions de naissances dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire ont eu lieu sans présence d’un préposé qualifié.
- Comme les taux globaux de mortalité des moins de cinq ans ont chuté, les décès néonatals représentent désormais une part croissante de la charge restante de moins de cinq décès.
- En 1990, les décès néonatals représentaient 40% de mondiale de moins de cinq décès, contre 45% en 2015.
- Sur les quelque 5,9 millions de décès d’enfants en 2015, près de 1 million de se produire dans le premier jour de vie, près de 2 millions de se produire dans la première semaine; 45% des moins de cinq décès surviennent dans les 28 premiers jours de vie.
- Globalement, il y avait environ 2,7 millions de décès de nouveau-nés en 2015, soit une baisse de 47% à partir de 1990.
- Globalement, il y avait environ 289.000 décès maternels en 2013, soit une baisse de 45% à partir de 1990.
- Chaque jour, en 2013, environ 800 femmes sont mortes en raison de complications de la grossesse et de la naissance de l’enfant.
- Le risque d’une femme dans un pays en développement de mourir d’une cause liée maternelle est environ 23 fois plus élevé par rapport à une femme vivant dans un pays développé.
- Globalement, on estime que 2,6 millions d’enfants mort-nés chaque année avec le progrès stagnante.
- Plus de 1,2 millions de bébés commencent le travail vivant et meurent avant la naissance. Ces décès sont très évitable et inacceptable que bon nombre de ces bébés pourraient survivre avec l’accès aux soins de naissance qualifiée et obstétriques de base et d’urgence et les soins du nouveau-né.
- Le taux de mortinatalité per-partum est 140 fois plus élevé dans le pays le moins performant par rapport au pays avec le taux le plus bas.
- Intervention dans la grossesse et autour de la naissance se traduira par un triple retour sur investissement, la prévention des décès maternels et néonatals, ainsi que les mortinaissances.
(Sources: Une promesse renouvelée Rapport d’étape 2015 et l’Observatoire mondial de l’OMS de la santé (GHO) – la santé maternelle et reproductive, et le Plan d’action chaque nouveau-né)
Voir le site officiel