KOLDA : LES FEMMES DE BAGADADJI ’’CONSCIENTES’’ DE L’UTILITÉ DES VISITES PRÉNATALES

KOLDA : LES FEMMES DE BAGADADJI ’’CONSCIENTES’’ DE L’UTILITÉ DES VISITES PRÉNATALES

Bagadadji, 11 avr (APS)

Les femmes de la commune de Bagadadji prennent de plus en plus conscience de l’importance des visites prénatales, selon Astou Dieng infirmière-chef de poste de cette localité de la région de Kolda (sud).

 

 ’’Les femmes de la commune sont très conscientes des visites prénatales grâce à nos action de sensibilisation (causerie, visite à domicile, mobilisation sociale etc)’’, a-elle notamment assuré lors d’une récente visite de presse.

 

La tournée était à l’initiative de l’Unicef dans le cadre du Fonds MUSKOKA. Ce fonds français a été baptisé au nom d’une ville canadienne, qui a abrité un sommet du G-8, en 2010.
La France s’était engagée à investir 95 millions d’euros (environ 62,3 milliards de francs CFA), de 2010 à 2015, pour soutenir le travail de quatre agences des Nations unies intervenant dans la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile.

 

’’Nous sommes sur la bonne voie’’, a ajouté l’infirmière-chef de poste de la commune de Bagadadji.
’’Dans notre commune, toutes les femmes accouchent au poste de santé et même si une femme accouche dans un village très éloigné, sa famille l’évacue immédiatement au poste de santé’’, a pour sa part souligné Massiré Touré, maire de la commune de Bagadadji.

 

’’Nous poussons les femmes, grâce à la sensibilisation, à aller faire les visites prénatales pour nous éviter des soucis et en cas de complication, nous évacuons le cas vers Kolda (chef lieu de région)’’, a-t-il ajouté.

 

Dans cette commune de la région de Kolda, la plupart des femmes adhèrent à une mutuelle de santé, pour réduire le coût de la prise en charge.

 

Ramatoulaye Sow, une nouvelle maman rencontrée sur place témoigne : ’’Je suis venue en visite prénatale trois fois et la quatrième, j’ai eu mon bébé. J’adhère à notre mutuelle, c’est pourquoi, je paye mon ticket à 200 francs CFA. La mutuelle prend en charge 80% des dépenses et l’accouchement est gratuit’’.

 

Couverture vaccinale de + de 95% en Guinée avec le Fonds Muskoka

Couverture vaccinale de + de 95% en Guinée avec le Fonds Muskoka

Source : extrait du rapport annuel du  Fonds Français Muskoka 2015

Malgré un contexte des plus difficiles avec la persistance de la maladie à virus Ebola qui continue de fragiliser le système de santé, la Guinée a pu faire avancer la lutte contre la mortalité maternelle et infantile dans le pays.

La survenue des épidémies notamment de rougeole, de poliomyélite et de méningite en raison de la sous-utilisation des services de vaccination du fait de l’épidémie de la maladie à Virus Ebola.

Face à cette situation, des campagnes de vaccination de riposte ont été menées en 2015 pour stopper la propagation de ces épidémies :

  • Rougeole : sur une population cible de 1 389 810 enfants de 6 mois à 10 ans, 1 259 690 ont été vaccinés, soit une couverture vaccinale de 90,6 % ;
  • Poliomyélite : sur une population cible de 2 318 222 enfants de 0 à 59 mois, 2 735 510 ont été vaccinées soit une couverture de 107%
  • Méningite : sur une population cible de 2 560 423 personnes âgées de 1 à 29 ans, 2 442 566 ont été vaccinés, soit une couverture vaccinale de 95,4%
  • L’introduction de nouveaux vaccins notamment le MenAfrivac le Vaccin Polio injectable (VPI) pour renforcer le PEV de routine.
  • La mobilisation d’environ 150 millions de dollars US du Fonds Mondial pour le paludisme et le VIH prenant en compte la santé maternelle, néonatale et infantile pour la période 2015-2017.
  • La tenue de la conférence internationale sur les vaccins contre les maladies virales.

 

En parallèle, pour la santé maternelle, 68  sages-femmes supplémentaires ont été déployées sur le terrain, les médicaments/intrants sont disponibles ; la cartographie SONU fait partie intégrante du plan de relance et de résilience post Ebola du système de santé de 2015-2017 et l’institutionnalisation du Rapid pro permet le suivi des décès maternels et infantiles en temps réels dans tout le pays. Pour la planification familiale une gamme complète de produits contraceptifs est disponible dans tout le pays. Pour la santé sexuelle des adolescents et des jeunes le curriculum de formation sur la santé sexuelle des adolescents et jeunes est pleinement intégré tant en milieu scolaire qu’en milieu extrascolaire. Pour la sante infantile, la PCIMNE communautaire est mise à l’échelle pour la prise en charge de toutes les pathologies de l’enfant de moins de 5 ans y compris la lutte contre la malnutrition.

La France vole au secours de la santé maternelle et infantile au Togo

La France vole au secours de la santé maternelle et infantile au Togo

La France vole au secours de la santé maternelle et infantile dans les régions Maritime et des Plateaux au Togo à travers le projet « Muskoka » avec une subvention non remboursable de 8 millions d’euros, soit 5,24 milliards de francs CFA.

 

Une cérémonie solennelle de signature des documents de cette subvention a réuni ce mercredi à Lomé le ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification du développement, Adji Otèth Ayassor, l’ambassadeur de France au Togo, Marc Fonbaustier, et le directeur de l’Agence française de développement (AFD), Benoit Lebeurre.

Ce Projet d’amélioration de la santé maternelle et infantile sera mis en œuvre dans les régions Maritime et des Plateaux, qui abritent près de la moitié de la population du pays et présentent d’importants besoins en matière d’accessibilité et de disponibilité des services de santé. La mise en œuvre va s’appuyer sur l’ONG Handicap International dans la région Maritime et Plan International Togo dans la région des Plateaux.

Deux principales orientations ont été définies. Il s’agit des mises à niveau des soins obstétricaux et néonatals d’urgence (SONU) dans les formations sanitaires prioritaires identifiés par le ministère de la Santé et de la protection sociale. Une phase de diagnostic permettra, au démarrage du projet, d’affiner l’évaluation des besoins d’investissements en matière de réhabilitation, d’équipements et de formation des prestataires, et de dresser la situation de référence pour chacune des formations sanitaires bénéficiaires.

Le second volet concerne les appuis techniques en matière de gestion et de recouvrement des coûts : le programme renforcera les capacités des prestataires en matière de pilotage et de gestion de leur établissement, afin d’en améliorer la pérennité.

Réduction de la mortalité maternelle et infantile au Togo

Réduction de la mortalité maternelle et infantile au Togo

DEUX RAPPORTS D’ETUDES SUR LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES RESTITUES

Le Groupe de réflexion et d’action Femme, Démocratie et Développement (GF2D) a organisé le jeudi 10 mars à Lomé, un atelier de restitution sur deux rapports d’études à savoir «Revue documentaire sur les violences faites aux femmes en milieu hospitalier au Togo » et « L’audit des pratiques socioculturelles en matière de santé maternelle et néonatale ». Réalisées dans le cadre du projet «Appui à la réduction de la mortalité maternelle et infantile en Afrique et Haïti », ces études réalisées par le cabinet CERA sont une initiative de GF2D en collaboration avec l’ONU Femmes grâce au soutien financier du fonds Français pour la mise en œuvre du programme MUSKOKA au Togo. La rencontre a réuni les professionnels de la santé notamment des médecins, des sages femmes et des responsables des plateformes communautaires des régions du Togo. Elle a permis de restituer et d’échanger sur les résultats de ces deux études lancées depuis 2012. Ces études visent à combattre les pratiques socioculturelles néfastes sur la mortalité maternelle et néonatale et également à lutter contre les formes de violences observées dans les formations sanitaires pour le bien-être des femmes et des enfants au Togo.

Les participants ont suivi la présentation du rapport sur les violences faites aux femmes en milieu hospitalier. Celle-ci renferme trois formes de violence à savoir la violence physique, psychomorale et économique. Selon les résultats obtenus après l’étude, on relève 34,14% de violence physique (les coups de cuisse, des bousculades) ; 93% de violence psycho morale (des insultes et des humiliations des prestataires) et 35% de violence économique (ventes parallèles des médicaments des prestataires). La secrétaire générale du GF2D, Mme Lonlonko Gbadegbegnon, s’est réjouie des résultats des deux rapports qui viennent éclairer l’opinion sur les violences faites aux femmes. Pour elle, des actions de sensibilisations, de renforcement de capacité des professionnels de la santé et des acteurs communautaires, des plaidoyers et de prise en charges des cas de violences, seront multipliés dans les milieux hospitaliers en vue d’atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Elle a lancé un appel à l’endroit des autorités pour une prise en charge médicale adéquate des femmes dans les centres hospitaliers. Mme Lonlonko a réaffirmé l’engagement du GF2D à poursuivre ses actions pour le bien- être des populations.

Le Fonds Français Muskoka œuvre pour l’autonomisation des adolescentes & des femmes

Le Fonds Français Muskoka œuvre pour l’autonomisation des adolescentes & des femmes

Autonomisation des femmes, il reste beaucoup à faire

En juillet 2013, le CICID a adopté une stratégie Genre et développement dont la mise en œuvre se déroule sur cinq ans.

Je suis fière du travail des équipes au ministère, dans le réseau et chez nos partenaires ainsi que des progrès accomplis sur ces questions, mais je sais aussi qu’il reste beaucoup à faire.

Alors que nous fêtons, en France, les 60 ans du Planning familial, encore près de 220 millions de femmes désirant limiter ou espacer leurs grossesses sont privées d’un accès aux méthodes modernes de contraception, provoquant chaque année plus de 80 millions de grossesses non désirées et plus de 20 millions d’avortements dans des conditions non sécurisées. Il est donc essentiel de continuer à agir avec tous nos partenaires, en France comme à l’étranger, par exemple à travers le Partenariat de Ouagadougou qui a déjà permis à plus d’un million de femmes de 9 pays d’Afrique de l’Ouest d’accéder aux méthodes modernes de contraception depuis 2011.

Le travail fait par le fonds francais Muskoka en faveur de la santé maternelle et infantile est aussi un excellent exemple de ce que l’on peut faire pour accompagner et sensibiliser les femmes et les adolescentes aux bonnes pratiques en matière de santé maternelle et infantile, pour dénoncer les violences basées sur le genre et pour promouvoir les droits fondamentaux des femmes à la santé, à l’éducation et de promouvoir leur autonomisation.

L’accès aux droits sexuels et reproductifs est en effet une condition essentielle de l’autonomisation des femmes. Cette thématique sera au cœur de la 60e session de la Commission de la condition de la femme (CSW) qui se tiendra, à New York, du 14 au 24 mars. Permettre aux femmes des pays en développement de choisir le nombre de leurs enfants, c’est leur permettre d’accéder à l’éducation et au travail. C’est leur donner le pouvoir de choisir leur vie. Mais ces questions ne doivent pas seulement être celles des femmes.

Tous ensemble, nous devons continuer à faire progresser ces droits, mieux prendre en compte les problématiques de genre partout où elles se posent et tendre vers une véritable égalité, telle qu’inscrite parmi les 17 objectifs du nouvel agenda universel du développement durable.

La santé des femmes africaines au cœur de la politique française de développement

La santé des femmes africaines au cœur de la politique française de développement

Le Monde Afrique

Anne-Marie Descôtes revient sur le Fonds français Muskoka, créé en 2010, qui a pour objectif d’améliorer la condition sanitaire et économique des femmes dans huit pays d’Afrique.

La journée du 8 mars est incontestablement devenue un symbole fort de la lutte en faveur des droits des femmes. Mais c’est bien chaque jour de l’année que la France est mobilisée en faveur des droits des femmes et de la réalisation effective de l’égalité entre les femmes et les hommes. En Afrique, nos actions de développement dans ce domaine sont plurielles : elles touchent à la fois la santé, l’éducation, la formation professionnelle.

La santé des mères et des jeunes enfants est une priorité. Le manque d’accès à des services de santé de qualité affecte en premier lieu les femmes, les nouveau-nés, les enfants et les adolescents. De très nombreux décès ont des causes que l’on a identifiées et auxquelles on peut remédier. La France s’est engagée, lors du G8 qui s’est tenu à Muskoka (Canada) en 2010, à y consacrer spécifiquement 500 millions d’euros. Cela s’est traduit par la création du Fonds français Muskoka (partenaire du Monde Afrique) mis en œuvre par l’Unicef, ONU Femmes, l’OMS et le Fonds des Nations unies pour la population, principalement en Afrique de l’Ouest. Depuis lors, sur le terrain, des personnels de santé sont formés, des enfants, vaccinés et des femmes, suivies pendant leur grossesse. Les contributions françaises ont permis de faire la différence dans la lutte contre la mortalité des mères et des enfants, mais aussi dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Sensibilisation et contraception

Le Fonds français Muskoka sert également à informer le public le plus large possible. Ainsi, il a financé à plus de 75 % la série télévisée C’est la vie, dont l’action se déroule dans un centrede santé d’un quartier de Dakar, au Sénégal. Cette série, pionnière en Afrique francophone, permet de sensibiliser les adolescents et les jeunes adultes aux bonnes pratiques en matière de santé maternelle et infantile, de dénoncer les violences basées sur le genre, de promouvoir les droits fondamentaux des femmes à la santé, à l’éducation et de promouvoir leur autonomisation. Déjà diffusée sur la chaîne privée panafricaine A + et TV5 Monde, elle sera diffusée sur 39 chaînes subsahariennes en 2016.

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Improving breastfeeding practices could save the lives of over 820 000 children a year

Improving breastfeeding practices could save the lives of over 820 000 children a year

Series from The Lancet provides more evidence that breastfeeding is lifesaving – UNICEF

Reductions in child mortality and reduced breast and ovarian cancer rates for women who breastfeed

WASHINGTON/NEW YORK, 29 January 2015 – A new series of papers just published by The Lancet provides evidence that improving breastfeeding practices could save the lives of over 820,000 children a year, 9 out of 10 of them infants under 6 months.

Increased breastfeeding can prevent nearly half of diarrhoea episodes and a third of respiratory infections – the two leading causes of death among children under age 5.

The Lancet papers also show that each year a mother breastfeeds, her risk of developing invasive breast cancer is reduced by 6 per cent. Current breastfeeding rates already prevent almost 20,000 deaths from breast cancer each year, a number which could be doubled with improved breastfeeding practices. Longer breastfeeding is also linked to a reduction in ovarian cancer.

 

“Investing in breastfeeding has a significant impact on the health of women and children and on the economies of both rich and poor countries,” said UNICEF Chief of Nutrition Werner Schultink. “The Series provides crucial evidence for the case that breastfeeding is a cornerstone of children’s survival, health, growth and development and contributes to a more prosperous and sustainable future.”

 

The Lancet Series confirms the lifesaving benefits of breastfeeding for women and children in low-, middle- and high-income countries alike, UNICEF said.

Breastfeeding lowers child mortality in high income countries. It is associated with a 36 per cent reduction in sudden infant deaths and an almost 60 per cent decline in the most common intestinal disease among premature infants. A child who breastfeeds for longer also has a reduced risk of becoming overweight or obese later in life.

The Lancet Series found that cognitive losses associated with not breastfeeding, which impact earning potential, amount to $302 billion annually. Low- and middle- income countries lose more than $70 billion annually, while high income countries lose more than $230 billion annually due to low rates of breastfeeding.

 

UNICEF said the multiple advantages in terms of health for mothers and children, as well as potential economic gains, should impel governments to institute policies and programmes to protect, promote and support breastfeeding.

 

This is especially important for working mothers. While early return to work tends to lessen the chances that a mother will breastfeed, in roughly 60 per cent of countries, maternity leave does not reach the ILO recommended minimum of 14 weeks paid leave. When breastfeeding mothers do return to work, their places of employment lack facilities for them to breastfeed or express milk.

 

UNICEF’s Schultink reiterated The Lancet’s conclusion that improving breastfeeding rates is a fundamental driver in achieving many of the Sustainable Development Goals, particularly those related to health, child survival and education

 

“Breastfeeding is the most natural, cost effective, environmentally sound and readily available way we know to provide all children, rich or poor, with the healthiest start in life,” he said. “It’s a win-win for all concerned to make it a priority.”

Note to editors:

UNICEF experts are among the authors of The Lancet’s Breastfeeding Series, which will launch on Friday, 29 January 2016, at 10:00 a.m. at the Kaiser Family Foundation Conference Center, 1330 G Street, NW, Washington, D.C.

 

About UNICEF

UNICEF promotes the rights and wellbeing of every child, in everything we do. Together with our partners, we work in 190 countries and territories to translate that commitment into practical action, focusing special effort on reaching the most vulnerable and excluded children, to the benefit of all children, everywhere. For more information about UNICEF and its work visit: www.unicef.org

 

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Rétrospective 2015 : les évènements à fort impact sur l’Afrique

Rétrospective 2015 : les évènements à fort impact sur l’Afrique

La Banque mondiale (BM) a identifié une douzaine de faits et défis majeurs dont certains ont eu une implication directe sur la région. D’emblée, l’institution de Bretton Woods a reconnu plusieurs étapes franchies au cours de l’exercice qui s’achève.

2015 est une année de grande avancée dans la lutte contre l’extrême pauvreté, avec une baisse historique de la part de la population mondiale vivant dans l’extrême pauvreté. L’Afrique reste ainsi au coeur de la mobilisation mondiale car la majorité des 702 millions de personnes vivant sous le nouveau seuil international de pauvreté fixé à 1,90 dollar américain par jour (estimations récentes) vit en Afrique subsahararienne et en Asie du sud. Si la BM a mis en exergue ce pas de géant qui a permis de quitter le taux d’extrême pauvreté à deux chiffres (9,6% en 2015; 37,1% en 1990), par contre elle n’a pas minimisé l’ampleur de la tâche restante pour y mettre fin d’ici à 2030.

Comme deuxième fait majeur, il y a l’accord négocié pour juguler le changement climatique. Au total, 195 nations y ont apposé leurs signatures. L’accord a confirmé le rôle significatif des incitations pour réduire les émissions, y compris la tarification carbone. Près de 40 pays et 23 villes ont déjà fixé un prix carbone. Autre fait majeur, l’identification des stratégies pour venir en aide aux 20 millions de réfugiés dont plus de la moitié vivant en Syrie, en Afganistan et en Somalie. Une synergie regroupe actuellement la BM et plusieurs autres institutions internationales pour intervenir dans cette crise grandissante des réfugiés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Si l’établissement des cibles concrètes pour réaliser les objectifs de développement durable (ODD) d’ici à 2030 (fin de l’extrême pauvreté, lutte contre les inégalités, réglement du problème, etc.) se présente comme le quatrième fait majeur, il faut s’intéresser également à un autre fait. Il s’agit de la réflexion sur les niveaux d’Aide publique au développement. Tout le sens du défi est d’arriver à multiplier par mille les milliards de dollar d’investissements alloués au développement dans les pays à faible revenu.

Le sixième fait concerne l’effondrement des prix des matières premières, depuis quatre ans, dans les secteurs des métaux et de l’agriculture. Parmi les causes, il y a la hausse de l’offre, les récoltes record, l’atonie de la demande et l’appréciation de la devise américaine. Il faut désormais réfléchir sur une nouvelle norme pour les exportateurs d’Afrique et d’autres régions.

Malgré une fin d’année difficile pour la région frappée par Ébola, le fait retenu se rapporte au renforcement des systèmes de santé des pays jadis affectés et à l’effort des gouvernants et acteurs de terrain pour contenir le risque de hausse de la mortalité après la fin officielle de l’épidémie. Néamnoins, relève le rapport, le monde a connu une baisse record de la mortalité maternelle et infantile entre 1990 et 2015. Le recul est estimé entre 44 à 53%. En effet, il y a eu les interventions pour obtenir des résultats dans la lutte contre les principales maladies infectueuses.

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La mortalité infantile divisée par deux en 25 ans dans le monde

La mortalité infantile divisée par deux en 25 ans dans le monde

Selon une étude de l’ONU, la baisse de la mortalité infantile a permis de sauver 48 millions d’enfants en quinze ans. Les objectifs du millénaire dans ce domaine n’ont cependant pas été atteints dans de nombreux pays.

La mortalité infantile dans le monde a été divisée par deux en un quart de siècle, mais seulement 62 pays sur 195 ont atteint les objectifs fixés par les Nations Unies dans ce domaine, selon des chiffres de l’ONU diffusés mercredi. « La mortalité globale des enfants de moins de cinq ans a été réduite de 53% ces 25 dernières années » mais pour de nombreux pays, la cible fixée dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en 2000 n’a pas été atteint, selon cette étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet.

La mortalité infantile mondiale est passée de 12,7 millions en 1990 à 5,9 millions en 2015 (estimation), d’après une étude statistique réalisée par des membres de l’ONU et de ses agences, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef. « Des progrès remarquables ont été réalisés au niveau mondial pour améliorer la survie des enfants ces 25 dernières années » commentent les auteurs de ce travail coordonné par Danzhen You de l’Unicef.

Ceux-ci relèvent une tendance « encourageante » ces dernières années dans l’est et le sud du continent africain, et notent que si la mortalité infantile était restée au niveau de l’année 2000, 48 millions d’enfants supplémentaires seraient morts ces 15 dernières années. « Nous devons reconnaître que des progrès énormes ont été accomplis globalement, spécialement depuis 2000 », reconnaît la directrice générale adjointe de l’Unicef, Geeta Rao Gupta.

 

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Le Fonds Français Muskoka sensibilise avec la série TV « C’est la Vie ! « 

Le Fonds Français Muskoka sensibilise avec la série TV « C’est la Vie ! « 

Le Fonds Français Muskoka sensibilise sur la santé maternelle et infantile avec la série TV »C’est la Vie ! « 

Créé suite au sommet du G8, à Musoka, au Canada, en 2010, le Fonds français Musoka (Ffm) est un engagement de la France en faveur de la santé des femmes et des enfants, et de la promotion des droits sexuels et reproductifs.

Au début de l’année 2016, à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), agence coordinatrice du projet du Fonds Français Muskoka (FFM) en Côte d’Ivoire, une nouvelle série Télévisée,  « C’est la Vie ! » , visant à promouvoir la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile,en prenant en compte la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes, sera diffusée sur plus de 40 chaînes africaines partenaires de l’agence française de coopération médias (Cf). Mais depuis le mois de septembre dernier, le film est présenté chaque mercredi à 18h30 sur A+, sur TV Monde Afrique.

L’information relative à la diffusion du film documentaire a été donnée, le 23 décembre,  à Abidjan-Cocody (Salle hibiscus de l’Oms). Produit sur le modèle des télénovelas, « C’est la vie » met en scène des femmes et des sages-femmes, principales héroïnes de ce feuilleton. Créé par Marguerite Abouet, l’auteur d’Aya de Yopougon, à l’initiative du Réseau africain d’éducation pour la santé (Raes), il vise à susciter des débats et questions sur la santé maternelle et infantile.

L’équipe de production a fait appel à des artistes francophones de renommée pour mettre le divertissement au service de l’information et de la sensibilisation. Cette production a été financée grâce au Fonds Français Muskoka (Ffm), dont la Côte d’Ivoire bénéficie depuis 2012 et du Fonds suédois H4+ depuis 2013. Ces fonds visent l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile en prenant en compte la santé sexuelle et reproductive des adolescents/jeunes.

Ces financements s’inscrivent dans le cadre d’une collaboration multilatérale à travers 5 agences du système des Nations unies (Oms, Unfpa, Unicef, Onu-femmes, Onusida). L’Oms est l’agence coordinatrice de l’initiative du Fonds français Musoka en Côte d’Ivoire. Les quatre autres agences des Nations unies s’impliquent auprès des auteurs dans les ateliers d’écriture de la série et en particulier sur l’identification et la construction des messages à diffuser sur des thématiques telles que la santé maternelle et néonatale, la santé infantile, la planification familiale, la santé sexuelle des jeunes, les violences basées sur le genre…

Créé suite au sommet du G8, à Musoka, au Canada, en 2010, le Fonds français Musoka (Ffm) est un engagement de la France en faveur de la santé des femmes et des enfants, et de la promotion des droits sexuels et reproductifs. Il a pour but d’accélérer la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile et d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) 4 et 5.

La France a investi 500 millions d’euros sur cinq ans, dont 95 millions servant à soutenir le travail conjoint de quatre agences des Nations unies. Autour d’un plan commun d’analyse et d’interventions, l’organisation mondiale de la santé (Oms), l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) et l’Onu-femmes collaborent pour renforcer les systèmes de santé dans 10 pays francophones d’Afrique de l’ouest  et du centre, dans le cadre du mécanisme d’harmonisation pour la santé en Afrique.