Le Fonds Français Muskoka : une initiative pour réduire la mortalité maternelle et infantile

Le Fonds Français Muskoka : une initiative pour réduire la mortalité maternelle et infantile

Le Fonds Français Muskoka (FFM) est un engagement de la France en faveur de la santé des femmes et des enfants, et de la promotion des droits sexuels et reproductifs.

Il a pour but d’accélérer la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile et d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) 4 et 5. Il a été créé suite au sommet du G8, à Muskoka, au Canada, en 2010.

A rappeler que la France a investi 500 millions d’Euros sur cinq ans, dont 95 millions servant à soutenir le travail conjoint de quatre agences des Nations Unies. Autour d’un plan commun d’analyse et d’interventions, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Unicef, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), et ONU Femmes collaborent pour renforcer les systèmes de santé dans 10 pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre, dans le cadre du mécanisme d’Harmonisation pour la Santé en Afrique.

Pour ce qui concerne le Mali, M. Nestor Azandegbe, président du Comité Technique du Fonds Français Muskoka a déploré les taux de décès maternel et infantile encore bien trop élevés. 550 décès de mamans pour 100 000 naissances et 1 enfant sur 9 qui meurt chaque année avant ses 5 ans. Le Fonds Français Muskoka est utilisé pour des actions liées à la santé néonatale et infantile, la santé maternelle et au planning familial. A travers le Fonds Français Muskoka, des solutions simples, innovantes et efficaces existent pour éviter les décès de mamans et d’enfants. En 2014, concrètement, le FFM a contribué à la formation d’agents de santé communautaire. 1886 relais communautaires et agents ont été formés dans 22 districts sanitaires aux approches participatives. 24 encadreurs des écoles de santé ont été formés sur la Planification Familiale et 120 prestataires sur l’audit des décès maternels et néonatals.

Par ailleurs, 30 nouveaux sites PTME (Prévention de la transmission VIH de la mère à l’enfant) ont été mis en place (Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti).

David Sadoulet, chef du service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Mali, a confirmé que les efforts concertés des quatre agences pour le renforcement des systèmes de santé au cours des trois dernières années permettent de dresser un bilan positif. Les efforts conjugués de la France et des partenaires au développement ont permis une réduction significative de la mortalité maternelle et infantile dans les 11 pays ciblés.

Financement de la santé de la reproduction au Sénégal : Le Fonds Muskoka apaise les populations

Financement de la santé de la reproduction au Sénégal : Le Fonds Muskoka apaise les populations

Des consultants de l’Unfpa, de l’Oms, de l’Onu-femmes et de l’Unicef ont effectué lundi dernier, une visite dans les districts sanitaires de Keur Massar, de Popenguine et de Guédiawaye pour apprécier l’impact des programmes sur la santé de la reproduction financés par les Fonds Muskoka. En réalité, les populations disposent de meilleures conditions de soins dans ces zones.

La réalisation de structures sanitaires à Keur Massar, Popenguine et Guédiawaye pour lutter contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile augure de lendemains meilleurs dans ces villes. Les représentants du Fonds des Nations-Unies pour les populations (Unfpa), de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), de l’Onu-femmes et de l’Unicef, accompagnés du ministère de la Santé et de l’action sociale, ont pu se rendre compte du niveau de réalisation et l’impact des programmes financés par les Fonds français Muskoka.
D’une valeur de 95 millions d’Euro, ils ont permis à l’Unicef de financer la réalisation et l’équipement de 15 coins du nouveau-né dans des salles d’accouchement ainsi que la formation de 55 sages-femmes au Sénégal. C’est dans ce cadre que le district sanitaire de Keur Massar a bénéficié d’un coin du nouveau-né et 8 prestataires formés aux soins obstétricaux indispensables pour tenir ces coins et sur la réanimation et le maintien de la température du nouveau-né. Ceci a permis une réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile dans cette commune de la banlieue dakaroise qui compte plus 500 mille habitants. «Il y avait plus de mortalité maternelle avant l’installation de ces coins», a apprécié le médecin-chef Bouna Ndiaye. Il admet, par contre, que la contrainte majeure est la mobilité du personnel qualifié.
A Popenguine, la délégation a d’abord visité la case de santé de Kinianbour II où elle a rencontré des comités des mamans, les Badiénu-Gox et les relais religieux. Grâce à une subvention de 50 mille francs Cfa de l’Unfpa, la case de Kinianbour II dispose d’une caisse de solidarité pour faciliter l’accès des femmes aux soins de santé. «Les femmes y prennent des crédits en cas d’urgence pour les évacuer et rembourser sans intérêt», explique Astou Ndour, la responsable de cette structure. «Les femmes se cotisent et mènent des activités génératrices de revenus pour renforcer les fonds de la caisse de cette case communautaire», ajoute-t-elle.

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La planification familiale, essentielle au développement de l’Afrique de l’Ouest

La planification familiale, essentielle au développement de l’Afrique de l’Ouest

Par Dr Babatunde Osotimehin et Dr Chris Elias pour Jeune Afrique

Il y a deux mois, les dirigeants de la planète se sont réunis à l’Organisation des Nations unies et y ont adopté une série d’objectifs ambitieux qui ont le potentiel de faire avancer la santé et les progrès humains plus rapidement que jamais auparavant.

Il nous faut maintenant nous atteler à la tâche ardue de traduire ces objectifs de développement durable en actions. Les droits et le bien-être des femmes et des jeunes filles, qui seront l’une des forces motrices de cet élan mondial, doivent être notre priorité.

S’assurer que chaque femme dispose des informations et des services lui permettant de décider quand avoir des enfants, et combien, est une première étape cruciale. Nous avons pu observer par nous-mêmes les progrès énormes réalisés pour les femmes, les familles et les collectivités, lorsqu’il existe un accès équitable à la planification familiale volontaire et à la contraception, et les effets dévastateurs lorsque ce n’est pas le cas.

Les bienfaits de la planification familiale s’étendent bien au-delà de la sphère individuelle. L’accès à une gamme complète d’options contraceptives réduira considérablement les mortalités maternelle et infantile et améliorera la santé globale des familles. Permettre aux jeunes femmes de décider si, et quand, elles veulent fonder une famille leur offre plusieurs possibilités : rester à l’école, rejoindre la population active ou poursuivre d’autres rêves. Ce cercle vertueux qui commence par l’autonomisation d’une seule femme peut extirper des communautés entières de la pauvreté. Il existe des preuves incontestables que l’augmentation du nombre de femmes en bonne santé, instruites et actives, stimulera le bien-être économique des pays francophones d’Afrique de l’Ouest. Ce changement ne se produira que si les pays couplent leurs politiques sociales et économiques avec des programmes de planification familiale volontaire.

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Bientôt 310 millions d’Africaines mariées avant 18 ans ?

Bientôt 310 millions d’Africaines mariées avant 18 ans ?

Par Le Monde Afrique

Bientôt 310 millions d’Africaines mariées avant 18 ans ?

Brigitte a été mariée à l’âge de 13 ans, en République démocratique du Congo. Son mari Justin était à peine plus âgé : il avait 15 ans. « Je suis tombée enceinte la même année, et j’ai dû arrêter l’école », raconte-t-elle, amère. Aujourd’hui, elle a 17 ans et est mère de deux enfants. Son mari, parti travailler dans une mine de Shabunda dans le Sud-Kivu, n’est jamais revenu.

Fatimetou, Mauritanienne, avait 13 ans aussi. Mariée à « un vieillard » – le scénario le plus répandu – dont sa mère la force à partager la couche, elle enchaîne les fugues. Sa famille la renvoie chez son mari. Elle dort dans la rue, s’accroche à ses études malgré tout. Et attend aujourd’hui qu’un juge prononce le divorce. Fatimetou fait partie des 35 % de filles mariées avant l’âge de 18 ans et des 15 % mariées avant 15 ans en Mauritanie, où cette pratique est pourtant interdite.

En Afrique, 125 millions de filles sont aujourd’hui mariées alors qu’elles sont encore enfants ou adolescentes. Ce n’est pas faute d’efforts, puisque le taux de filles mariées à moins de 18 ans a diminué partout dans le monde depuis 1990. Mais c’est en Afrique (surtout subsaharienne) qu’il baisse le plus lentement.

Un sommet tardif sur le mariage précoce

Ce faible taux de réduction (de 44 % à 34 % depuis 1990), combiné à la croissance démographique exponentielle de l’Afrique, fait que le nombre de filles mariées enfants est susceptible d’augmenter considérablement d’ici 2050, surpassant même l’Asie du Sud, aujourd’hui région la plus touchée.
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Child brides in Africa could more than double to 310 million by 2050

Child brides in Africa could more than double to 310 million by 2050

PRESS RELEASE UNICEF

Child brides in Africa could more than double to 310 million by 2050 – UNICEF

NEW YORK/LUSAKA, 26 November 2015 – If current levels persist, the total number of child brides in Africa will rise from 125 million to 310 million by 2050, according to a UNICEF report released at the African Union Girls Summit in Lusaka, Zambia, today.

 

UNICEF’s statistical report, A Profile of Child Marriage in Africa, points to slow rates of reduction, combined with rapid population growth, as major causes for the projected increase. In all other regions of the world, current rates of reduction and demographic trends mean there will be fewer child brides each year. By 2050 Africa will surpass South Asia as the region with the highest number of women aged 20 to 24 who were married as children.

 

“Child marriage generates norms that have become increasingly difficult to exterminate – norms that undermine the value of our women,” said Chairperson of the African Union Commission Nkosozana Dlamini Zuma. “Through greater awareness, teamed with a collaborative approach, the crippling effects of child marriage can be eradicated.”

 

Across Africa, the percentage of young women who were married as children has dropped from 44 per cent in 1990 to 34 per cent today. Because Africa’s total population of girls is expected to rise from 275 million today to 465 million by 2050, far more ambitious action is needed – as even a doubling of the current rate of reduction in child marriages will still mean an increase in the number of child brides.

 

Progress has also been deeply inequitable: The likelihood that a girl from the poorest quintile would be married as a child is as strong today as it was 25 years ago.

 

When children get married, their prospects for a healthy, successful life decline drastically, often setting off an intergenerational cycle of poverty. Child brides are less likely to finish school, more likely to be victims of violence and become infected with HIV. Children born to teenage mothers have a higher risk of being stillborn, dying soon after birth and having low birth weight. Child brides often lack the skills needed for employment.

 

The African Union launched a continent-wide campaign to End Child Marriage last May. This was followed with an action plan for governments to reduce child marriage rates by increasing girls’ access to birth registration, quality education and reproductive health services; as well as strengthening and enforcing laws and policies that protect girls’ rights and prohibit marriage before 18.

 

Press Release

 

En Afrique, le nombre de filles mariées pendant leur enfance pourrait plus que doubler d’ici 2050

En Afrique, le nombre de filles mariées pendant leur enfance pourrait plus que doubler d’ici 2050

COMMUNIQUÉ DE PRESSE UNICEF

En Afrique, le nombre de filles mariées pendant leur enfance pourrait plus que doubler d’ici 2050 et passer à 310 millions, affirme l’UNICEF

NEW YORK/LUSAKA, 26 novembre 2015 – Si la tendance actuelle se poursuit, le nombre total de filles mariées pendant leur enfance en Afrique passera de 125 millions à 310 millions d’ici 2015 selon un rapport de l’UNICEF publié aujourd’hui à l’occasion du Sommet de la fille africaine, organisé par l’Union africaine à Lusaka, en Zambie.
Ce rapport statistique de l’UNICEF, intitulé A Profile of Child Marriage in Africa (La situation du mariage d’enfants en Afrique) souligne que de faibles taux de réduction associés à une croissance démographique rapide sont la cause principale de l’augmentation prévue. Dans toutes les autres régions du monde, les taux actuels de réduction et les tendances démographiques font qu’il y aura chaque année de moins en moins de filles mariées pendant leur enfance. D’ici 2050, l’Afrique dépassera l’Asie du Sud en tant que région ayant le nombre le plus élevé de femmes âgées de 20 à 24 ans qui ont été mariées pendant leur enfance.
« Le mariage d’enfants crée des normes qui sont devenues de plus en plus difficiles à éliminer, des normes qui diminuent la valeur de nos femmes », a déclaré Nkosozana Dlamini Zuma, la Présidente de la Commission de l’Union africaine. « En prenant mieux conscience du problème, et en s’appuyant sur un processus de collaboration, on peut éradiquer les effets dévastateurs du mariage d’enfants. »
Dans toute l’Afrique, le pourcentage de femmes mariées pendant leur enfance a baissé, passant de 44 % en 1990 à 34 % aujourd’hui. Parce que la population totale des filles devrait augmenter, passant de 275 millions aujourd’hui à 465 millions d’ici 2050, des mesures bien plus ambitieuses sont nécessaires – même un doublement des taux actuels de réduction des mariages d’enfants a toujours pour effet une augmentation du nombre de femmes mariées pendant leur enfance.
Les progrès ont aussi été profondément inégaux : la probabilité qu’une fille appartenant au quintile le plus pauvre soit mariée pendant son enfance est aujourd’hui aussi forte qu’elle l’était il y a vingt-cinq ans.

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Maternal deaths fell 44% since 1990 !

Maternal deaths fell 44% since 1990 !

Report from WHO, UNICEF, UNFPA, World Bank Group and the United Nations Population Division highlights progress

 

NEW YORK/GENEVA/WASHINGTON, 12 November 2015 – Maternal mortality has fallen by 44% since 1990, United Nations agencies and the World Bank Group reported today.

Maternal deaths around the world dropped from about 532,000 in 1990 to an estimated 303,000 this year, according to the report, the last in a series that has looked at progress under the Millennium Development Goals (MDGs). This equates to an estimated global maternal mortality ratio (MMR) of 216 maternal deaths per 100,000 live births, down from 385 in 1990.

Maternal mortality is defined as the death of a woman during pregnancy, childbirth or within 6 weeks after birth.

“The MDGs triggered unprecedented efforts to reduce maternal mortality,” said Dr Flavia Bustreo, WHO Assistant Director-General, Family, Women’s and Children’s Health. “Over the past 25 years, a woman’s risk of dying from pregnancy-related causes has nearly halved. That’s real progress, although it is not enough. We know that we can virtually end these deaths by 2030 and this is what we are committing to work towards.”

Achieving that goal will require much more effort, according to Dr. Babatunde Osotimehin, the Executive Director of UNFPA, the United Nations Population Fund. “Many countries with high maternal death rates will make little progress, or will even fall behind, over the next 15 years if we don’t improve the current number of available midwives and other health workers with midwifery skills,” he said. “If we don’t make a big push now, in 2030 we’ll be faced, once again, with a missed target for reducing maternal deaths.”

The analyses contained in Trends in Maternal Mortality: 1990 to 2015 – Estimates by WHO, UNICEF, UNFPA, World Bank Group and the United Nations Population Division are being published today in the medical journal The Lancet.

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MORTALITÉ NÉONATALE ET INFANTILE : LE FONDS MUSKOKA SUR LE TERRAIN

MORTALITÉ NÉONATALE ET INFANTILE : LE FONDS MUSKOKA SUR LE TERRAIN

Contre la mortalité maternelle et infantile : le Fonds Français Muskoka sur le terrain des réalisations

Dakar, 17 nov (APS) – Une délégation du Fonds français Muskoka, des représentants d’agences des Nations Unies et du ministère de la Santé et de l’Action sociale ont visité des structures sanitaires à Dakar et Thiès pour ‘’retracer’’ les réalisations dans le cadre de la réduction de la mortalité maternelle néonatale et infantile.

Ces responsables se sont rendus lundi au Centre de santé de Keur Massar (Banlieue Dakar), à l’Etablissement publique de santé Roi Baudouin de Guédiawaye et au Centre de Santé de Popenguine (région de Thiès).


Le Fonds français Muskoka (FFM) créé au Sommet G8 de 2010 à Muskoka au Canada est un investissement de 95 millions d’Euros sur 5 ans pour soutenir le travail conjoint de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de l’UNICEF, du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et ONU Femmes pour accélérer la lutte contre la mortalité maternelle et infantile.

Au Centre de santé du District sanitaire de Keur Massar qui a bénéficié de l’appui de l’UNICEF à travers le Fonds Muskoka, la contribution a permis d’équiper les salles d’accouchement en coin du nouveau né et à former le personnel sur la stratégie des soins essentiels du nouveau né.

Dans la présentation de la structure, le médecin Chef Dr Bouna Ndiaye a précisé que sur les 55 sages-femmes que compte le District sanitaire, 18 ont reçu une formation en soins essentiels pour tenir les coins du nouveau nés.

Le coin du nouveau né est constitué d’une table de réanimation, d’un ballon de ventilation, d’embut avec masque, d’un aspirateur de mucosités et de sondes d’aspiration. Ce dispositif permet de prendre en charge certaines formes de complications respiratoires à la naissance ou de faire une réanimation rapide. ‘’Il y avait plus de décès de nouveau-nés avant l’installation de ces coins en 2014’’, a dit Dr Ndiaye.

En effet, le rapport de l’enquête en Soins obstétricaux et néonataux d’urgence (SONU) a révélé un taux de mortalité néonatale précoce autour de 20/1000 au niveau des structures de santé lié essentiellement à un déficit de l’une des fonctions d’urgence de base, à savoir la réanimation du nouveau né.

Dr Ndiaye a ainsi rappelé qu’en réponse à cette situation, le ministère de la Santé a développé avec l’appui de ses partenaires comme UNICEF à travers une politique de formation des prestataires, les soins essentiels du nouveau né. Il s’agit de l’examen du nouveau né, les soins immédiats et les soins du post – partum (jusqu’à la sixième semaine après la naissance).

Après un tour des salles de consultations prénatale et postnatale, de la salle d’accouchement et des salles de réveil, la délégation a fait cap sur Popenguine (50 Km de Dakar). La Case de Santé de Kignabou 2 dans le District de sanitaire de Popenguine a été ainsi la deuxième étape de la visite pour partager avec la délégation l’expérience des comités mamans et des caisses de solidarité mises en place par la communauté pour faciliter l’évacuation des femmes en couches en cas d’urgence.

Sur ce site, le Fonds des Nations Unies pour la population finance par une somme forfaitaire de 50 000 francs Cfa les caisses de solidarité pour faciliter l’accès des femmes aux soins.

Les femmes de la communauté constituées en comités de mamans cotisent pour renforcer ce financement afin de payer à chaque fois que de besoins les services dans les structures de santé pour l’accès aux soins maternels et néonataux.

Avec le médecin Chef du District, Dr Youssouf Tine, le coin adolescents et jeunes installé dans le Centre de santé de Popenguine s’emploie à ’’promouvoir l’éducation sexuelle complète pour une meilleure prise en charge de leur santé sexuelle et reproductive’’. Le plateau technique de la maternité a permis d’avoir un taux d’accouchement de 95% par personnel qualifié en 2014, selon le médecin Chef.


La délégation a terminé sa tournée par l’Etablissement public de Santé Roi Baudouin de Guédiawaye (banlieue de Dakar) où elle a visité le Poste de transfusion sanguine financé par le Fonds en 2013 et exécuté par l’Organisation mondiale de la Santé.

 

Tchad : « CHERS AUDITEURS, VOUS AVEZ L’ANTENNE »

Tchad : « CHERS AUDITEURS, VOUS AVEZ L’ANTENNE »

UNICEF Tchad : Les membres des Jeunes Reporters Clubs (JRC) portent haut la voix des jeunes dans tout le Tchad

Par Badre Bahaji

« Au micro de la Radio Communautaire de Mongo, je suis Florence Jacob, chers auditeurs, on dit souvent qu’il vaut mieux prévenir que guérir, alors, aujourd’hui avec notre invité, nous allons parler des moyens de prévention du paludisme… »

L’entrée en scène, sous un fond musical decrescendo est parfaite et l’émission démarre dans une ambiance rythmée et maitrisée. Suis-je en face d’une journaliste chevronnée ? Suis-je dans le studio d’une grande radio nationale ? Non, Florence, une jeune fille frêle aux yeux pétillants, est une bachelière de 19 ans, membre des Jeunes Reporters Club de Mongo.

« On présente surtout des émissions qui intéressent les jeunes et des émissions sur la santé. Par exemple quand on a entendu qu’il y avait un risque d’épidémie de choléra, on a fait une émission spéciale sur les bons gestes à adopter et les pratiques à éviter, » raconte la jeune fille qui n’a pas peur de parler de sujets sensibles ou tabous comme les méfaits de la pornographie chez les jeunes.

La pertinence et le courage de Florence m’impressionne d’emblée. Florence habite à Mongo depuis trois ans. Malgré quelques difficultés à s’adapter dans ce nouvel environnement, elle est devenu une personnalité reconnue et appréciée chez les jeunes de la ville grâce aux émissions interactives qu’elle anime tous les samedis à la Radio Communautaire de Mongo (RCM) : « La radio, ça fait partie d’un tout. Je fais partie de clubs, d’associations et de collectifs de jeunes. J’espère bientôt intégrer l’université pour étudier le journalisme. »

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FASFAF : 1er Congrès DE LA FÉDÉRATION DE SAGES-FEMMES D’AFRIQUE

FASFAF : 1er Congrès DE LA FÉDÉRATION DE SAGES-FEMMES D’AFRIQUE

FASFAF : 1ER CONGRÈS DE LA FÉDÉRATION DE SAGES-FEMMES D’AFRIQUE FRANCOPHONE A BAMAKO

La FASFAF tiendra son 1er congrès du 27 au 29 octobre 2015 au Centre International de Conférence de Bamako (Mali) et regroupera  15 pays à savoir, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Gabon, la Guinée, la Côte d’ivoire, la Mauritanie, le Niger, le Mali, le Congo, la République Démocratique du Congo, La République Centrafricaine, le Tchad, le Togo, le Sénégal.

Le thème principal est : « rôle de la sage-femme dans la réduction de la mortalité maternelle néonatale et infantile. Quels défis pour les systèmes de santé en Afrique? »

La Fédération des associations de sages-femmes d’Afrique francophone est née de la volonté des sages-femmes d’Afrique francophone de se regrouper en fédération pour mieux jouer leur rôle dans la santé maternelle néonatale et infantile. En effet, depuis 1997 a été créée à Ouagadougou au Burkina Faso la fédération des associations de sages-femmes d’Afrique du centre et de l’ouest (FASFACO).

Pour des impératifs linguistiques, il a été créé à Dakar en juillet 2013, la Fédération des Associations de sages-femmes d’Afrique Francophone (FASFAF) dont la présidence et le secrétariat général sont actuellement assurés par le Mali pour une durée de trois. La Fédération compte 15 pays à savoir, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Gabon, la Guinée, la Côte d’ivoire, la Mauritanie, le Niger, le Mali, le Congo, la République Démocratique du Congo, La République Centrafricaine, le Tchad, le Togo, le Sénégal.

Il ressort du rapport mondial sur la pratique de la sage-femme dans 73 pays, que plus de 92% des décès maternels, des décès des nouveaux nés et des mortinaissances surviennent dans ces 73 pays. Aussi, seuls 04 de ces 73 pays disposent de personnels compétents dans la pratique de sage-femme qui sont à mesure de répondre au besoin universel des 46 interventions essentielles de santé sexuelle, reproductive, maternelle et néonatale. Il faut noter qu’aucun des pays membres de la FASFAF ne fait parti de ces 04 pays.

Aussi, plusieurs études et rapports s’accordent sur le fait que la qualité des soins et les compétences des prestataires peuvent être améliorées à travers la formation des sages-femmes, la réglementation de leurs activités et l’implication des associations professionnelles. Plusieurs tentatives d’amélioration de la qualité de la pratique de la sage-femme ont été mises en œuvre dans les pays ou dans l’espace des pays.

On peut citer entre autres, l’harmonisation des curricula de formation des infirmiers et sages-femmes de l’espace CEDEAO, le relèvement du niveau de recrutement au BAC, la réouverturella création des écoles de sages-femmes dans certains pays (Cameroun et Tchad). Compte tenu de la nécessité de mise à niveau des sages femmes et du manque de cadre de concertation sous régionale de cette couche socioprofessionnelle, la FASFAF regroupant 15 pays francophones d’Afrique, a décidé d’organiser son 1er congrès en octobre 2015 au Mali.

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